Bougies d’intérieures : Tout savoir sur cet accessoire déco qui fait fureur
Les bougies ont une place de choix dans nos intérieurs. En plus d’être un bel élément de décoration, celles-ci vous invitent au cocooning et à la détente par leur douce lueur. Chaleureuses, elles enveloppent l’atmosphère d’un parfum enivrant vous invitant à la rêverie.
Pourtant, sa fonction première était bien l’éclairage. Depuis des siècles, les bougies font partie du quotidien des hommes et son évolution jusqu’à aujourd’hui, a modifié son rôle premier. De nos jours, la bougie n’a plus tout à fait le même usage qu’autrefois.
Les cires, les parfums, depuis le moyen Age, nos bougies ont bien évolué pour se faire une place dans nos intérieurs. Zoom sur la bougie, cet objet du quotidien bien ancré dans l’air du temps.
1/ Petite histoire de la bougie
L’ancêtre de la bougie n’est autre que la chandelle. On trouve les premières traces de chandelles aux alentours de 3000 ans avant JC. L’éclairage est bien entendu sa fonction première mais sert également à mesurer le temps.
Elle était fabriquée à partir de jonc fendu en deux, puis trempé dans de la graisse animale (bœuf ou mouton), ou végétale. Il suffisait alors de la laisser durcir. Imaginez de la graisse de bœuf flamber, autant vous dire que ses effluves n’étaient pas forcément accommodants.
Néanmoins, plus tard, noblesse et clergé utilisait des chandelles à base de cire d’abeille bien plus lumineuse et moins désagréable à respirer que les chandelles de suif.
Puis au moyen âge, la lampe à huile fait son apparition et rivalise avec la chandelle. Cependant, celle-ci demande une attention contraignante. Les chandelles restent donc un éclairage classique dans les habitations.
Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que la bougie apparaisse. Le terme bougie vient du mot berbère Bugaya, ville d’Algérie. Cette ville approvisionnait en grande quantité la cire fine pour confectionner les cierges et chandelles de luxe, remplaçante du suif.
Grace au chimiste français Michel Eugène Chevreul en 1920, la bougie stéarique pointe le bout de son nez grâce à sa découverte sur la saponification. La stéarine est un alliage de glycérine et d’acides gras permettant une combustion propre et lente. Puis, c’est au tour de la paraffine de prendre le relais. Une matière cireuse et plus propre en déchet.
Ce n’est qu’au XIXe siècle que l’apparition des premières mèches en coton tressées permettent à la bougie de se consumer de manière plus lente.
Mais alors, quels sont les critères pour choisir votre bougie ?
Il existe plusieurs critères qui pourrait vous aider à dégoter la bougie de vos rêves. Critères de qualité, de convictions ou tout simplement de préférence personnelle.
2/ La cire
La cire est l’élément principal de votre bougie. Elle sert de combustible et permet de libérer son parfum si votre bougie est parfumée. Lorsque votre bougie est allumée, la cire fond et monte par capillarité par la mèche afin de s’évaporer au contact de la flamme.
Il existe d’ailleurs trois familles de cire :
La cire d’origine animale :
Autrefois, il s’agissait en générale de cire fabriquée à partir de graisse de bœuf, puis plus tard, de graisse baleine ou de cachalot qui n’est donc d’actualité. Vous comprendrez donc que par les temps qui courent, cette cire n’est plus adaptée à l’ère du temps et c’est tant mieux 😊 Cependant, les bougie à partir de cire d’abeille sont toujours produites. Point de substances chimiques, et une compatibilité parfaite avec de nombreux parfums.
La cire d’origine minérale :
On l’utilise beaucoup puisqu’elle est économiquement très avantageuse. Cependant, nous vous la déconseillons. La paraffine se fabrique à partir d’un dérivé de pétrole. De plus, écologiquement et sanitairement parlant, celle-ci est en queue de peloton pour des raisons évidentes.
La cire d’origine végétale :
Nous vous avouons avoir un nette préférence pour ce type de cire. Moins nocive à respirer, plus respectueuse de l’environnement, c’est le nette plus ultra des cires. Fabriquée à partir de fleurs de colza, de riz, de coco ou de karité par exemple. La cire de soja quant à elle est assez controversée, elle est au cœur d’une problématique moderne, la déforestation.
3/ La mèche
La mèche de votre bougie sert à alimenter la flamme. Autant dire qu’elle est un élément très important de votre bougie. Il existe trois types de mèche utilisé dans la fabrication des bougies.
Les mèches tressées ou tissées :
En chanvre, en lin ou en cotons, ses fibres naturelle végétales sont tissées ou tressées entre elles et permettent une combustion saine sans substance artificielle.
Les mèches cirées :
Ces mèches sont enveloppées de cire, et permettent un allumage facile et rapide.
Les mèches en bois :
Elles ajoutent à votre expérience sensorielle un doux crépitement réconfortant lorsque la mèche se consume. De plus, ces mèches ne s’affaissent pas comme celles réalisées en coton. Elles ne dégagent pas non plus d’odeur désagréable lors de l’extinction de votre bougie.
3/ Les parfums
L’odeur d’un parfum est tout à fait personnelle. Lorsque vous choisissez le parfum dans lequel vous souhaitez vous envelopper, il n’est pas toujours aisé de tomber sur celui qui vous correspond du premier coup.
Le parfum est bien plus qu’une odeur, il est aussi une signature olfactive. Il sert à révéler qui vous êtes. Ainsi, un parfum peut aussi vous rappeler quelqu’un, un souvenir, un moment particulier, un endroit. L’odorat est vecteur d’émotions puissantes et de stimulations de sens.
Les familles olfactives :
Il en est de même pour le choix de l’odeur de votre bougie mais rassurez-vous, afin de vous donner un coup de pouce, voici les 7 familles olfactives existantes qui pourront vous aider à vous rapprocher de l’effluve parfaite que vous souhaitez laisser flotter dans votre cocon.
Les boisés : Santal, vétiver, santal
Les floraux : Rose, jasmin, magnolia, muguet, fleur d’oranger, mimosa, tubéreuse, violette
Les Hespérides : Mandarine, citron, yuzy, pamplemousse, orange, petit grain
Les ambrés : Patchouli, encens, fève tonka, ambre, vanille
Les chyprées : Iris, bergamote, patchouli, œillet, mousse de chêne
Les fougères : Lavande, mousse de chêne, géranium, bergamote, coumarine
Les cuirs : Tabac, boulot, cuir
La pyramide olfactive :
Enfin, tout comme pour un parfum, les senteurs des bougies sont composées de la même façon. On peut décomposer celles-ci en 3 notes. La note de tête, la note de cœur et la note de fond.
La note de tête :
Il s’agit de la toute première odeur qui arrive à vos narines lorsque vous allumez votre mèche, de la première impression que vous vous faites de la fragrance d’une bougie. Cette première effluve volatile et furtive vous indiquera tout de suite si cette bougie vous plaira. Celle-ci reste environ 30 minutes à deux heures dans l’atmosphère.
La note de cœur :
Ainsi, comme son nom l’indique, il s’agit du cœur du parfum. Elle fait la liaison entre la note de tête et de fond et définie la signature de votre bougie. Celle-ci traine dans l’atmosphère de manière plus soutenue et plus longue que la note de tête. Elle peut rester volatile jusqu’à 4 heures.
La note de fond :
En outre, il s’agit de la note qui déclenchera les souvenirs, celle que l’on retient au fil du temps. Elle peut perdurer jusqu’à 24 heures dans votre pièce. Elle instaure une ambiance durable !
Vous voilà armé pour toucher en plein cœur la bougie suprême qui vous fera succomber. Afin d’accompagner vos moments cocooning quotidien, d’installer une ambiance intime. En fonction de vos gouts personnels, de vos convictions et de vos souhaits, les bougies sauront vous ensorceler jusqu’à ne plus pouvoir vous en passer.
Virginie de la Biotyfull Team